
Une enquête judiciaire a été ouverte, mais des questions sont d'ores et déjà posées sur la capacité de la ville à accueillir une telle foule. Le terrain, d'une superficie d'au moins 120 000 m2, "pouvait accueillir jusqu'à 300 000 personnes [et] il n'était pas plein", a assuré Wolfgang Rabe, chef de la cellule de crise de la ville, contredisant la plupart des témoignages. Mais selon M. Schmeling, "le seul chiffre dont on soit sûr" est celui des arrivées en train en gare de Duisbourg : 105 000 passagers entre 9 heures et 14 heures locales.
M. von Schmeling a affirmé que la police avait soigneusement contrôlé l'écoulement des piétons vers ce tunnel de 200 mètres de long sur 30 mètres de large, et avait fait tout son possible pour aider les victimes lors de ce qu'il a refusé de qualifier de "mouvement massif de panique". "Je les avais prévenus il y a un an. Duisbourg n'est pas fait pour la Love Parade", a expliqué le président du syndicat national de la police Rainer Wendt au quotidien Bild. "La ville est trop petite et trop étroite pour un tel spectacle", a-t-il précisé.
Le propriétaire de la marque Love Parade, le fondateur d'une chaîne de salles de sport Rainer Schaller, a annoncé qu'il n'y aurait pas de nouvelle édition de la fête qui avait vu le jour en 1989 à Berlin. Le festival a migré vers la Ruhr lorsque les autorités berlinoises ont retiré leur autorisation en raison des dégradations.
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